Ah...

Tu es sans doute mieux informé que moi. Je ne lis pas tellement les journaux...

Je vais voter blanc aussi d'ailleurs...
Marine Le Pen a accusé Emmanuel Macron mardi sur TF1 d'être "entre les mains" de l'Union des organisations islamiques de France. Une affirmation démentie par l'équipe du candidat comme par l'organisation.
C’est un nouveau front ouvert contre le camp Macron. Accusé par Marine Le Pen d’être "entre les mains" de l’UOIF (l’Union des organisations islamiques de France, issue des Frères musulmans), le candidat d’En Marche! a répliqué par la voix de son porte-parole.
Au micro de RTL ce mercredi, Benjamin Griveaux a retourné l’accusation à l’envoyeur… en rappelant une rencontre passée entre des militants frontistes et un cadre de l’association proche des Frères musulmans. Il a déclaré:
"Moi j’aimerai que Marine Le Pen s’explique sur Camel Bechikh, qui est très proche de l’UOIF et qui a été invité à débattre par le collectif FN 'Banlieues patriotes'".
De fait, ce dernier avait invité Camel Bechikh, responsable associatif membre de l’UOIF dans une web-émission diffusée en octobre. Un comble que Benjamin Griveaux n’a pas manqué de souligner, Marine Le Pen appelant régulièrement à la dissolution de l’association rebaptisée en février "Musulmans de France".
La passe d’armes illustre l’extrême-tension autour de ces sujets entre les deux finalistes de la présidentielle. Sur le plateau de l’émission politique organisée par TF1 mardi, Marine Le Pen avait dépeint le favori du deuxième tour en partisan du "communautarisme" et de l’UOIF, dont il serait "entre les mains".
Une attaque opportunément lancée, alors que plusieurs instances représentatives des musulmans de France avaient appelé le même jour à voter pour Emmanuel Macron afin d’empêcher le Front national d’accéder à l’Elysée.
C’est le cas de la grande mosquée de Paris, du Conseil français du culte musulman (CFCM) et de l’UOIF. Dans un communiqué publié sur son site mardi, cette dernière organisation a exhorté à "faire barrage aux idées de xénophobie et de haine et à donner au candidat Emmanuel Macron le score le plus large".
Ce mercredi l'UOIF a "dénoncé [un] mensonge éhonté qui revient de façon lancinante" dans la bouche des cadres frontistes. "Nous avons du respect à l'égard de Monsieur Emmanuel Macron mais n'avons pas de liens particuliers avec son mouvement", écrit notamment l'organisation.
"Madame Le Pen joue sur les peurs"
Une prise de position qui a contraint Benjamin Griveaux, son porte-parole, à une prise de distance ce mercredi sur RTL:
"L’UOIF est une organisation qui regroupe environ 10% des mosquées françaises, qui ont une tendance très traditionnaliste et très conservatrice. Est-ce que c’est notre conception d’un islam moderne? La réponse est très clairement non. Est-ce que l’UOIF a participé d’une quelconque manière à l’élaboration du programme d’Emmanuel Macron? La réponse est non. Donc madame Le Pen joue sur les peurs".
Le FN s’en était déjà pris au candidat d’En Marche! sur sa supposée complaisance avec des mouvements religieux radicaux.
Prenant prétexte de la polémique autour de Mohamed Saou, un militant macroniste accusé de propos sulfureux sur les réseaux sociaux, Marine Le Pen avait lancé en meeting:
"Avec Macron, ça sera l’islamisme en marche, le communautarisme en marche!".
Relancé à ce sujet ce mercredi, Benjamin Griveaux a mis de nouveau la présidente du FN face à ses responsabilités:
"Mohamed Saou a été mis en retrait du mouvement et le comité d’éthique a été saisi. J’attends les explications de madame Le Pen sur 'Banlieues patriotes'".
http://www.bfmtv.com/politique/accuse-d ... 51308.html
Et à l'inverse, c'est quoi "stabiliser" les esprits ?
Donnée largement perdante face à Emmanuel Macron dans les sondages au second tour, la candidate du Front national a pourtant encore des cartes à jouer, rappellent certains observateurs interrogés par franceinfo.
Même s'il faudrait que ces éléments se mettent tous en place en même temps.
En profitant d'une forte abstention des électeurs de gauche
La candidate recueillerait 38% des suffrages le 7 mai, contre 62% pour son concurrent, indique un sondage réalisé par Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France* après le premier tour.
Mais pour Serge Galam, physicien et chercheur au Cevipof (centre de recherches politiques de Sciences Po), les sondages oublient de prendre en compte l'abstention.
Or, celle-ci "sera moindre pour Marine Le Pen que pour son adversaire au second tour", expliquait à franceinfo, en mars, celui qui avait prédit l'élection de Donald Trump dès l'été 2016. C'est ce que le scientifique nomme l'"abstention différenciée".
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- Donnée largement perdante face à Emmanuel Macron dans les sondages au second tour, la candidate du Front national a pourtant encore des cartes à jouer, rappellent certains observateurs interrogés par franceinfo. Même s'il faudrait que ces éléments se mettent tous en place en même temps.
En profitant d'une forte abstention des électeurs de gauche
La candidate recueillerait 38% des suffrages le 7 mai, contre 62% pour son concurrent, indique un sondage réalisé par Ipsos/Sopra Steria pour France Télévisions et Radio France* après le premier tour. Mais pour Serge Galam, physicien et chercheur au Cevipof (centre de recherches politiques de Sciences Po), les sondages oublient de prendre en compte l'abstention.
Or, celle-ci "sera moindre pour Marine Le Pen que pour son adversaire au second tour", expliquait à franceinfo, en mars, celui qui avait prédit l'élection de Donald Trump dès l'été 2016. C'est ce que le scientifique nomme "l'abstention différenciée".
"Une part substantielle des électeurs déclarent qu'ils n'iront pas voter (...) pour Emmanuel Macron, mais uniquement contre Marine Le Pen. Et beaucoup ne le feront pas. Pour une partie d'entre eux, l'aversion [pour Emmanuel Macron] sera si forte qu'ils n'iront pas", assure-t-il. A l'inverse, "les électeurs qui ont l'intention de voter Marine Le Pen veulent vraiment voter pour elle, et ils se déplaceront." Pour lui, une victoire de la candidate frontiste n'est donc "pas impossible".
Il faut bien comprendre que Marine Le Pen peut gagner, même avec des intentions de vote inférieures à celles de son adversaire, s'il y a un fort écart entre les taux de participation pour l'un et pour l'autre.
A l'inverse, "les électeurs qui ont l'intention de voter Marine Le Pen veulent vraiment voter pour elle, et ils se déplaceront." Pour lui, une victoire de la candidate frontiste n'est donc "pas impossible".
Il faut bien comprendre que Marine Le Pen peut gagner, même avec des intentions de vote inférieures à celles de son adversaire, s'il y a un fort écart entre les taux de participation pour l'un et pour l'autre.
Serge Galam
100% d'accord avec Circé sur ce point et avec Compagnon.Circé a écrit : ↑27 avril 2017, 22:54Davi, même en étant un Bouddhiste sincère, on peut s'alarmer de voir la culture,les valeurs, l'identité d'un pays ( le nôtre) gommées par une autre culture.S'enrichir de la diversité mais pas se faire bouffer. Le respect, la tolérance doivent être mutuels. Les migrants qui sont accueillis en Europe doivent adopter les valeurs européennes et non l'inverse. Sinon, on arrive à des aberrations. exemple: dans une école de ma ville, on propose aux enfants d'apprendre l'arabe pour " qu'ils comprennent les arabes". Pas d'accord, ça doit être l'inverse.
je suis d'accord avec Compagnon sur tous les points qu'il a soulevés.