J'aime bien cette idée de libérer tous les êtres du poids relatif aux conséquences fâcheuses de notre propre souffrance
C'est pourquoi les mots perdent leur circonférence...
et tout au fond de la souffrance
il y a des diamants de gratitude
sur nos apparentes solitudes shuuuuuuuuuuuuttttt
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
J'aime bien cette idée de libérer tous les êtres du poids relatif aux conséquences fâcheuses de notre propre souffrance
C'est pourquoi les mots perdent leur circonférence...
et tout au fond de la souffrance
il y a des diamants de gratitude
sur nos apparentes solitudes shuuuuuuuuuuuuttttt
"Les mots qui perdent leur circonférence"...Ha ha ça me plait bien ça.
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.
Si je peux me permettre cette petite intrusion dans l'imaginaire de chacun
La femme qui dort protégée par un lion pacifié.
Le bâton qu'elle tient évoquant son pèlerinage dans la vie.
La cithare, symbole d'harmonisation.
La cruche, ou sobriété de qui a assez d'un peu d'eau pour vivre ; symbole renforcé par la natte.
La nuit et le sommeil où tout s'évapore.
L'eau et sa profondeur ; profondeur insondable de ce qui est.
Les montagnes ; appel du plus haut.
...
Elle dort et ce lion pourrait aussi bien être sorti de son rêve…où est la réalité, où est le rêve? La lune éclaire le tableau renforçant l'impression onirique. C'est très paisible et étrange: le lion fort et robuste a une tête de brebis (et un oeil si rond), la tête contraste avec le reste de son corps. Ce lion est sorti du rêve du peintre lui aussi…c'est un rêve dans un rêve et cela interpelle profondément, le rêve semble doux dans la douceur des lignes.
Les traits du visage de la bohémienne sont détendus, elle est très musclée, robuste également, et elle tient un bâton, et son sommeil offre l'abandon total: ce qui semble antinomique ne l'est pas, il y a une grande harmonie de forces qui cohabitent.
Simplicité et étrangeté, légèreté: le ciel prend la moitié du tableau avec quelques étoiles espacées, les montagnes sont arrondies, jusqu'aux plis doux et légers de la robe qui cachent un bras gauche.
La cithare est posée, muette, comme la cruche posée droite… c'est silencieux de nuit et de sommeil, même le lion semble figé (à part la queue en l'air qui est le seul mouvement que le tableau suggère), le temps semble arrêté. Ah non, il y a aussi le courant dans l'eau qui semble continu (et peut-être une brise légère sur la crinière du lion)
La lune offre sa lumière tamisée, elle est toute présence.
Le rêve fugace, fixé par le peintre, offre un instant qui semble intemporel, immobile. Sensation d'irréalité.
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Le surréalisme est un mouvement artistique du xxe siècle, comprenant l’ensemble des procédés de création et d’expression utilisant toutes les forces psychiques (automatisme, rêve, inconscient) libérées du contrôle de la raison et en lutte contre les valeurs reçues. En 1924, André Breton le définit dans le premier Manifeste du surréalisme comme un « automatisme psychique pur, par lequel on se propose d'exprimer, soit verbalement, soit par écrit, soit de toute autre manière, le fonctionnement réel de la pensée. Dictée de la pensée, en l'absence de tout contrôle exercé par la raison, en dehors de toute préoccupation esthétique ou morale […] ».
Le surréalisme repose sur la croyance à la réalité supérieure de certaines formes d'associations négligées jusqu'à lui, à la toute-puissance du rêve, au jeu désintéressé de la pensée. Il tend à ruiner définitivement tous les autres mécanismes psychiques et à se substituer à eux dans la résolution des principaux problèmes de la vie1 (xxe siècle).
Vous ne pouvez pas consulter les pièces jointes insérées à ce message.
S'indigner, s'irriter, perdre patience, se mettre en colère, oui, dans certains cas ce serait mérité. Mais ce qui serait encore plus mérité, ce serait d'entrer en compassion.