Peut-on être moniale ou moine à tout âge ?
Peut-on être moniale ou moine à tout âge ? et dans toutes les traditions ? ( tibétaines, théravada, zen japonais ou vietnamien... etc ) ?
J'ai trouvé ça pour la tradition Théravada :
http://dhammadana.org/sangha/vie_monastique.htm
http://dhammadana.org/sangha/moines/devenir.htm
Mais pour plus d'informations, tu peux lire ces liens:Si on est une femme (quel que soit son âge, même enfant) : on peut devenir nonne en adoptant les 8 préceptes (auprès d'un bhikkhu en principe).
http://dhammadana.org/sangha/vie_monastique.htm
http://dhammadana.org/sangha/moines/devenir.htm
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Merci Axiste.
J'ai remarqué que les moniales et moines sont souvent très jeunes, enfants, ados ou jeune hommes, jeune-filles. Faut-il être enfant, jeune nécessairement ?
Nous changeons sans cesse, grandir, la maturité, notre biologie, notre situation, les chocs ou évènements de la vie, notre vision de la vie ... etc
Est-ce une aspiration ou une vocation qui peut-être naître tard ?
Y a t-il un âge limite pour l'ordination ? dans les différentes traditions...
J'ai remarqué que les moniales et moines sont souvent très jeunes, enfants, ados ou jeune hommes, jeune-filles. Faut-il être enfant, jeune nécessairement ?
Nous changeons sans cesse, grandir, la maturité, notre biologie, notre situation, les chocs ou évènements de la vie, notre vision de la vie ... etc
Est-ce une aspiration ou une vocation qui peut-être naître tard ?
Y a t-il un âge limite pour l'ordination ? dans les différentes traditions...
Je sais que historiquement au Japon des gens déjà âgés devenaient moines, souvent après un grand traumatisme dans leur vie/crise existentielle (perte de leur famille, de leur position sociale, etc).
Rien à voir, mais dans la tradition chrétienne je connais pas mal de nonnes qui le sont devenues après une vie laïque bien remplie.
Rien à voir, mais dans la tradition chrétienne je connais pas mal de nonnes qui le sont devenues après une vie laïque bien remplie.
Hello kay !
D'après ce que j'en sais, j'ai déjà vu ou lu des situations de personnes (hommes et femmes) qui deviennent moines/moniales bouddhistes même après un age assez avancé, surtout des échos coté bouddhisme zen japonais, vietnamien (mais limite maxi parfois comme dans la tradition de Thich nhat hanh, où il me semble avoir lu que l'âge limite pour le devenir est de 50 ans, à toi de voir
), après je sais que dans la tradition théravada ça existe facilement de trouver des ordinations "tardives", si je ne me trompe pas, en exemple, un ancien "bourlingueur français" en escale en thailande ou myanmar, a un jour tout plaqué pour devenir bhikkhu et vivre donc d'aumone; Il y en a d'autres il me semble, surtout des autochtones du pays bien sur; Mais en occident, ça existe aussi, dans divers monastères bouddhistes;
J'avais eu un entretien un jour avec un moine d'origine hollandaise je crois, dans la tradition kagyu ling, qui l'est devenu vers 30 ans ou environ;
Cela dit, l'âge n'est pas le seul critère, il faut aussi parfois répondre à des critères niveau santé, situation financière ou sociale (pas de dettes, ou autres) etc;
Dans un "monde à coté", je sais que les renonçants ou moines hindoustes en inde (sadhus, sannyasis, yogis etc) peuvent le devenir très tardivement; Il y a des très jeunes, des "intermédiaires", mais aussi de très agés, qui ne deviennent ermites/moines errants, qu'après avoir vécu les étapes successives précédentes des "4 stades de la vie" selon leur tradition (que certains ne doivent plus respecter de nos jours), à savoir si je me souviens un peu : brahmacharya (de la naissance à 25 ans environ, jeune célibataire, étudiant) , grahasthya ( fonder une famille, élever des enfants, pour ceux qui veulent ! et donc travailler), vanaprastha (quand les enfant sont en age d'etre autonome, vers la retraite et début de détachement envers la vie matérielle...), et enfin le "sanya"' (l'age du renoncement complet,consacré totalement à la prière, méditation, soit en devenant ermite, sadhu "officiel", ou laic pelerin, retraitant, voire free style !)
D'après ce que j'en sais, j'ai déjà vu ou lu des situations de personnes (hommes et femmes) qui deviennent moines/moniales bouddhistes même après un age assez avancé, surtout des échos coté bouddhisme zen japonais, vietnamien (mais limite maxi parfois comme dans la tradition de Thich nhat hanh, où il me semble avoir lu que l'âge limite pour le devenir est de 50 ans, à toi de voir

J'avais eu un entretien un jour avec un moine d'origine hollandaise je crois, dans la tradition kagyu ling, qui l'est devenu vers 30 ans ou environ;
Cela dit, l'âge n'est pas le seul critère, il faut aussi parfois répondre à des critères niveau santé, situation financière ou sociale (pas de dettes, ou autres) etc;
Dans un "monde à coté", je sais que les renonçants ou moines hindoustes en inde (sadhus, sannyasis, yogis etc) peuvent le devenir très tardivement; Il y a des très jeunes, des "intermédiaires", mais aussi de très agés, qui ne deviennent ermites/moines errants, qu'après avoir vécu les étapes successives précédentes des "4 stades de la vie" selon leur tradition (que certains ne doivent plus respecter de nos jours), à savoir si je me souviens un peu : brahmacharya (de la naissance à 25 ans environ, jeune célibataire, étudiant) , grahasthya ( fonder une famille, élever des enfants, pour ceux qui veulent ! et donc travailler), vanaprastha (quand les enfant sont en age d'etre autonome, vers la retraite et début de détachement envers la vie matérielle...), et enfin le "sanya"' (l'age du renoncement complet,consacré totalement à la prière, méditation, soit en devenant ermite, sadhu "officiel", ou laic pelerin, retraitant, voire free style !)
Dernière modification par ardjopa le 31 janvier 2012, 12:25, modifié 1 fois.
J'ai oublié de parler du sort des femmes veuves en inde (ça peut avoir des correspondances en situations dans des pays bouddhistes), où elles sont souvent très peu considérés, voire considérés alors comme faisant parti de la "caste des intouchables" (injustice contre laquelle à lutté Gandhi et bien d'autres), et comme pour d'autres intouchables en inde, ou pour éviter une situation sociale ou économique difficile, elles aussi deviennent parfois sadhvis (l'équivalent des sadhus, au féminin) pour avoir droit à être respectées, et ne plus être considérées en tant que femmes veuves, intouchables, pauvres etc, mais en tant que renonçant(e)s spirituels, sur le chemin de la libération
Deux exemples concrets me reviennent : j'avais discuté dans un "temple -monastère" en france y a longtemps avec une moniale vietnamienne, qui l'était devenue surement par aspiration personnelle mais aussi après vécu des situations difficiles dans son pays (pauvreté, et surtout maltraitances plus jeune de la part de son "mari", si je me souviens) ;
J'ai aussi échangé quelques mots y a longtemps dans un ermitage de montagne au japon avec un moine zen qui l'est devenu vers 40 ans je crois, par "ras le bol" du stress dans le monde du travail là bas, et aussi pour se libérer de ses problèmes avec l'alcool;
Comme quoi, tous les chemins mènent vers la lumière, même free style !
http://www.youtube.com/watch?v=Bt2ftbMjK6M&ob=av2e
J'ai aussi échangé quelques mots y a longtemps dans un ermitage de montagne au japon avec un moine zen qui l'est devenu vers 40 ans je crois, par "ras le bol" du stress dans le monde du travail là bas, et aussi pour se libérer de ses problèmes avec l'alcool;
Comme quoi, tous les chemins mènent vers la lumière, même free style !

http://www.youtube.com/watch?v=Bt2ftbMjK6M&ob=av2e
Merci Iskander et Ardjopa.
___________________________________________________________________________________________________________

___________________________________________________________________________________________________________

Dernière modification par kay le 01 février 2012, 22:11, modifié 1 fois.
Je peux comprendre en parti ta situation - point de vue Kay, même si chacun est différent,
étant donné que je suis "déconnecté" à ma façon depuis pas mal de temps aussi de la société soit disant "normale"
En tous cas, je ne me suis jamais reconnu dans ce modèle de société et ce mode de vie artificiel, compétitif et "carrièriste", où l'homme est devenu en grande part une machine à gagner de l'argent, "pour assouvir de faux plaisirs, de fausses joies", des distractions futiles et souvent nuisibles, pour lui même comme pour la terre;
Cela dit, quelquesoit le mode de vie que l'on a ou essaye d'adopter, il faut être conscient qu'il ne sera jamais parfait, idéal, il y aura toujours des éléments exterieurs ou "dans notre mental", pour essayer de nous éloigner de "notre vraie nature"; et que le "bonheur" ou plus modestement une harmonie, est avant tout possible en soi même, à chaque instant, quelquesoit notre situation ou lieu;
Pour ma part niveau détachements ou renoncements naturels, ça n'a pas été difficile, vu que tout ce que je n'ai pas, c'est que je n'aime pas ça en général, donc : pas d'alcool, pas de cirgarette/fumette, pas de cinéma (sauf exception si vraiment c'est un film à ne pas louper, le dernier en date : into the wild en 2007
), pas de resto (sauf si plus de réserves), pas de spectacle, pas d'achat de musiques, films, et autres, pas de vie de couple (de substantielles économies !
),
très peu d'envie d'acheter grand chose, sauf si vraiment utile : vetements de rando "qui durent", un bouquin par ci par là, et du chocolat !
Manger au bord de l'eau, de l'océan ou sur un rocher de montagne, le luxe suprême : de l'espace, la paix et la nature, que demander de plus ?
Quant à être "moine" officiel, j'ai renoncé aussi à me poser des questions à ce sujet
, peut-être un jour qui sait, sinon aucune importance,
le renonçant véritable n'est même plus attaché à aucun statut ou situation, à un mot, une étiquette, il n'a que faire de "faire parti" d'une religion, d'un système, d'un parti ou communauté, il fait parti de la "grande famille" de l'univers, comme la pluie, l'oiseau sur sa branche, ou le chat qui passe, et ça lui suffit, il sait que tout dépend de lui et n'attend plus rien des autres, si ce n'est qu'ils soient eux aussi libérés de toutes souffrances
Il ne souhaite même plus s'accrocher à quoi que ce soit, ni suivre la société mondaine et folle,
ni fuir ou se réfugier dans une tour d'ivoire
Il est l'univers
et il va comme le vent
étant donné que je suis "déconnecté" à ma façon depuis pas mal de temps aussi de la société soit disant "normale"

En tous cas, je ne me suis jamais reconnu dans ce modèle de société et ce mode de vie artificiel, compétitif et "carrièriste", où l'homme est devenu en grande part une machine à gagner de l'argent, "pour assouvir de faux plaisirs, de fausses joies", des distractions futiles et souvent nuisibles, pour lui même comme pour la terre;
Cela dit, quelquesoit le mode de vie que l'on a ou essaye d'adopter, il faut être conscient qu'il ne sera jamais parfait, idéal, il y aura toujours des éléments exterieurs ou "dans notre mental", pour essayer de nous éloigner de "notre vraie nature"; et que le "bonheur" ou plus modestement une harmonie, est avant tout possible en soi même, à chaque instant, quelquesoit notre situation ou lieu;
Pour ma part niveau détachements ou renoncements naturels, ça n'a pas été difficile, vu que tout ce que je n'ai pas, c'est que je n'aime pas ça en général, donc : pas d'alcool, pas de cirgarette/fumette, pas de cinéma (sauf exception si vraiment c'est un film à ne pas louper, le dernier en date : into the wild en 2007


très peu d'envie d'acheter grand chose, sauf si vraiment utile : vetements de rando "qui durent", un bouquin par ci par là, et du chocolat !
Manger au bord de l'eau, de l'océan ou sur un rocher de montagne, le luxe suprême : de l'espace, la paix et la nature, que demander de plus ?
Quant à être "moine" officiel, j'ai renoncé aussi à me poser des questions à ce sujet

le renonçant véritable n'est même plus attaché à aucun statut ou situation, à un mot, une étiquette, il n'a que faire de "faire parti" d'une religion, d'un système, d'un parti ou communauté, il fait parti de la "grande famille" de l'univers, comme la pluie, l'oiseau sur sa branche, ou le chat qui passe, et ça lui suffit, il sait que tout dépend de lui et n'attend plus rien des autres, si ce n'est qu'ils soient eux aussi libérés de toutes souffrances
Il ne souhaite même plus s'accrocher à quoi que ce soit, ni suivre la société mondaine et folle,
ni fuir ou se réfugier dans une tour d'ivoire
Il est l'univers
et il va comme le vent
Entre la vie "de squatt punk à l'arrache", et la vie "rigide" qu'elle soit urbaine/mondaine ou monastique,Mais je suis parfois profondément malheureuse dans cette vie sociale, qui ne me semble plus avoir de sens. J'en souffre souvent et je ne peux pas revenir en arrière, à ce que j'étais avant, comme d'autres vies. Je ne le veux même pas. Pour rien au monde. C'est trop tard.
il y a surement un "juste milieu" à trouver pour toi aussi, ou d'autres routes non ?
à toi d'écouter ce que dit ton coeur, la nature et le ciel étoilé !

http://www.youtube.com/watch?v=cqG-l0AFNpM