Mais ça n'est pas en le définissant par des mots que tu le trouveras.
On peut lire dans l'encyclopédie tout le chapitre concernant les cervidés d'amérique du sud, ça n'est pas ça qui nous en montrera un.
Pour mieux comprendre la vacuité d'existence propre
Purée !Flocon a écrit : et pour cela le mieux est de se mettre (en pensée ou concrètement, peu importe) dans une situation où l'on en ressent fortement la saisie : situation de danger, d'humiliation, ou au contraire de satisfaction intense et narcissique, etc.
Je veux dire :

Mais c'est génial ce que tu dis !
Alors, cette sensation intense qu'on ressent d'avoir l'air très con, ou d'avoir envie de mordre, de tuer ou d'aimer, c'est le Soi qui se déchaine ? (ou plutôt, qui s'enchaîne

Disons qu'on expérimente alors fortement ce que le bouddhisme appelle la "saisie du soi", atmagraha en sanscrit.
Et oui, on le ressent aussi quand on fait quelque chose de bien, du moins si l'on en éprouve de l'autosatisfaction. C'est logique, non?
Et oui, on le ressent aussi quand on fait quelque chose de bien, du moins si l'on en éprouve de l'autosatisfaction. C'est logique, non?

Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
- Dharmadhatu
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Sourire a écrit :Mais ça n'est pas en le définissant par des mots que tu le trouveras.
On peut lire dans l'encyclopédie tout le chapitre concernant les cervidés d'amérique du sud, ça n'est pas ça qui nous en montrera un.


apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
- Dharmadhatu
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Sourire a écrit :On va donc réussir à faire comprendre la notion de Soi à un ordinateur...


apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
C'est exactement ça : on peut décrire à un ordinateur des tas de choses. On peut entrer dans sa base de données un descriptif complet des sensations humaines, mais on ne peut pas (ou ça serait une révolution technique sans précédant) les lui faire ressentir.
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
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Sourire a écrit :C'est exactement ça : on peut décrire à un ordinateur des tas de choses. On peut entrer dans sa base de données un descriptif complet des sensations humaines, mais on ne peut pas (ou ça serait une révolution technique sans précédant) les lui faire ressentir.

Essaie de chercher par ton ressenti: où se trouvent tes pensées ? Où se trouvent tes sensations ? Y en a-t-il qui puissent se trouver en dehors de ton esprit ? C'est toujours l'esprit, sous une forme ou sous une autre.
La distinction coeur/raison est purement conceptuelle.
Même si ça peut être très marrant; Cf. Le Coeur a ses raisons avec cet épisode de l'aspirateur maudit: http://www.youtube.com/watch?v=UJk5hdf4 ... re=related

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).