michel_paix a écrit :Voici...
Je m'assois sur un coussin, établi dans l'observation, je constate...
Étant assi depuis un bon moment, une douleur ce produit, quand la douleur est manifester, le désir de mouvement ce produit... Quand la douleur n'est pas produite, le désir de mouvement ne ce produit pas... Cette expérience me fait affirmer que l'on ne recherche pas a être heureux, mais simplement a fuir une douleur...
L'on se sépare non pas pour être heureux, mais pour fuir ce qui nous déplait, l'on veux revenir en couple non pas pour être heureux, mais pour ne pas être seul, c'est ce que cette expérience me fait réaliser...
J'aimerais savoir quel lien cette approche que je vous fait part dans ce message, a t'il avoir avec la noble vérité du Dukkha ??
Je sais pas si cela est plus clair ??
<<metta>>
- Si la position est confortable, elle finit par devenir inconfortable : dukkha
- Si les frites sont bonnes, on finit par avoir une indigestion si on en mange trop : dukkha
- Si on est heureux en couple, on finit par ne plus supporter les évolutions de son conjoint : dukkha
Bref, j'ai l'impression que dukkha est profondément liée à l'impermanence.
Ne pas accepter la fin d'un cycle : c'est dukkha.
Ne pas accepter le début d'un nouveau cycle : c'est dukkha.
Dukkha disparaitrait donc quand l'impermanence (anicca) est pleinement acceptée et que nous ne souhaitons plus rien posséder : réalisation du non soi (anatta).
A ce moment, on expérimenterait une satisfaction qui n'a plus aucune chance de retomber : c'est nibbana.
Bien sur, il peut y avoir des périodes de paix, de plaisirs et de bonheur extrêmement longs, pouvant durer plusieurs kalpas, comme dans le monde des Dieux. Mais ces états paisibles finissent toujours par retomber nous dit le Bouddha (dukkha), car seul, le nirvana est Paix.