Avoir une vraie confiance dans le Dharma

ardjopa

N'attends rien des autres, ni des systèmes,
et tout de "toi", et voilà ton terrain balayé de bien des "obstacles" et difficultés quotidiennes :mrgreen:

Butterfly_tenryu
ted

Ardjopa ?
jap_8
Je renouvelle souvent ma confiance à ceux qui l'ont déçue, parce que j'ai constaté que les gens changent, évoluent, s'améliorent.
Bon, j'aime pas passer quand même pour un pigeon ! :mrgreen:

En ce qui concerne les trahisons, je me suis plus souvent "trahi moi-même" qu'on "m'a trahi".
Combien de bonnes résolutions que je n'ai pas tenues ?
Combien de lachetés dont j'ai fait preuve et que je regrette ?
Combien de mensonges à moi-même ?

Je mets au défi quiconque de m'avoir fait autant de mal que je m'en suis fait à moi-même par ma bêtise, ma prétention, mon aveuglement ou mon orgueil.

Sinon, je pense qu'on peut mettre une confiance progressive dans le Dharma, avec une validation en 400 étapes.
Je vais vous parler plus longuement de ces 400 étapes. Alors,
Etape 1... :
:mrgreen:
Sourire

ted a écrit :Je renouvelle souvent ma confiance à ceux qui l'ont déçue, parce que j'ai constaté que les gens changent, évoluent, s'améliorent.
FleurDeLotus
ardjopa


Pour comprendre le sens de la vie, de ses conflits et de ses douleurs, il nous faut penser indépendamment de toute autorité, y compris celle des religions organisées.

Lorsque vous vous dites Indien, Musulman, Chrétien, Européen, ou autre chose, vous êtes violents. Savez-vous pourquoi ? C'est parce que vous vous séparez du reste de l'humanité, et cette séparation due à vos croyances, à votre nationalité, à vos traditions, engendre la violence.
Si l'on ne se compare à personne, on devient ce que l'on est.
Créer une séparation entre ce qui « est », et ce qui « devrait être » est la façon la plus illusoire de considérer la vie.
Mais lorsque vous préparez vos enfants à être adaptés à la société, vous les préparez à se faire tuer. Si vous aimiez vos enfants, vous n'auriez pas de guerres.

La vraie religion est pourtant la culture de la liberté dans la recherche de la vérité.
Se mettre à la remorque d'une personnalité, quelque forte qu'elle soit, ou se laisser attirer par une idéologie, ce ne sont pas là les moyens de créer un monde paisible.
Ainsi, dans le domaine religieux, comme dans tous les autres, l'esprit est prisonnier des projections de ses désirs.

Si peu d'entre nous savent aimer ! Par contre, nous sommes très absorbés par les apparences de l'amour.

Les leaders et leurs autorités sont facteurs de détérioration dans n'importe quelle culture. Suivre quelqu'un c'est n'avoir pas de compréhension ; il n'y a là que crainte et conformité, lesquelles aboutissent à la cruauté des États totalitaires et au dogmatisme des Églises.
Le contrôle de l'enseignement par l'État est une calamité. Il n'y a aucun espoir d'établir la paix et l'ordre dans le monde, tant que l'éducation est au service des États ou des Églises.
Dans une société établie sur l'esprit de compétition, il ne peut y avoir de fraternité ; et aucune réforme, aucune dictature, aucune méthode éducative ne l'engendrera. Il est cependant étrange que des mots tels que « système », « institution », aient acquis une telle importance pour nous. Les symboles ont pris la place de la réalité et nous en sommes heureux car la réalité dérange tandis que les ombres réconfortent.

L'éducation conventionnelle ne nous permet d'atteindre que très difficilement à une pensée indépendante. La conformité mène à la médiocrité.
Comprendre la vie c'est nous comprendre nous-mêmes, et voilà le commencement et la fin de l'éducation.
C'est parce que nous sommes si desséchés nous-mêmes, si vides et sans amour que nous avons permis aux gouvernements et aux systèmes de s'emparer de l'éducation de nos enfants et de la direction de nos vies ; mais les gouvernements veulent des techniciens efficients, non des êtres humains, car des êtres vraiment humains deviennent dangereux pour les États et pour les religions organisées. Voilà pourquoi les gouvernements et les Églises cherchent à contrôler l'éducation.
L'éducation dans le vrai sens de ce mot consiste à comprendre l'enfant tel qu'il est, sans lui imposer l'image de ce que nous pensons qu'il devrait être.
Le véritable problème de l'éducation est l'éducateur.

Le prêtre, le politicien, l'homme de loi, le soldat, sont tous là pour « aider » ; mais ces secours détruisent l'intelligence et la liberté.

Chercher la vérité c'est passer de la vitrine d'une boutique à une autre.
La vraie révolution n'est pas celles qui sont sanglantes : elle se produit par le développement de l'intégration et de l'intelligence en des individus qui, par leur vie même, produiront des changements radicaux dans la société.
En essayant de vous conformer à l'idéologie, vous vous oblitéreriez vous-mêmes tandis que ce qu'il a de vrai n'est pas l'idéologie ; la vérité est ce que vous êtes.

Jiddhu krishnamurti
Dernière modification par ardjopa le 21 avril 2012, 23:01, modifié 1 fois.
ted

Est-ce que ta critique est valable aussi avant que l'homme n'installe ce système qui te déplais tant ? Quand les hommes vivaient en tribus, avec des comportements dictés par les lois de la survie immédiate ? Quand les hommes primitifs trainaient les femmes par les cheveux avant de copuler? Quand les bas instincts étaient la motivation principale de chacun ?

Aurais-tu aimé vivre à cette époque ? Proche de la nature ?
ardjopa

Quelquesoit l'époque, la façon de vivre, aujourd'hui ou il y a des milliers d'années ou plus, ou dans des millers d'années ou plus, je ne cherche qu'à défendre, vivre ou "aller vers", ce qui me semble juste et vrai : la liberté, pour tous les êtres, individuellement d'abord, le respect de tous et de tout (la nature, l'environnement), l'égalité entre tous, la justice, le droit à chacun être vivant de vivre en paix, le droit de choisir leur vie, que certains choisissent de vivre "collectivement", dans un type de société ou système, en groupe, tout comme de vivre seuls,et/ou différemment, d'une autre façon, à leur manière, ou en famille ou couple, clans ou tribus peu importe; Je n'idéalise aucune de ces façons de vivre, mais la base reste pour moi le respect de la liberté de tous, y compris des arbres, et des orques ! et de ne pas subir les obligations ou irrespect venant d'autres, et favoriser l'entraide si c'est faisable;
Si une société, un système, une façon de vivre quelqu'elle soit ne respecte pas ces "bases", y compris une religion, je suis contre la "suivre" ou m'y intégrer, mais là je parle seulement pour moi, et chacun est bien sûr libre aussi de la suivre s'il le veut, ou de vivre autrement encore, tant qu'ils ne cherchent pas ensuite à l'imposer aux autres ou leur nuire, d'autant plus à ceux qui n'en veulent pas ;-)

delphinus
ted

Mais es tu libre quand il te suffit d'être privé d'oxygène quelques minutes pour mourir ?
ardjopa

Il y a plusieurs "niveaux" de liberté; de mon point de vue;
La liberté "d'esprit", spirituelle, étant (pour moi) la plus essentielle, voire éternelle,
que ce soit durant notre bref passage sur terre, avant ou après
Mais il y a aussi diverses libertés "terrestres" et temporelles, durant la vie : liberté de vivre comme on le souhaite,
liberté de ne pas vivre comme il nous déplait, et bien d'autres;
Quand les hommes primitifs trainaient les femmes par les cheveux avant de copuler? Quand les bas instincts étaient la motivation principale de chacun ?
Je ne suis ni machiste ni féministe, pour moi ce sont deux visions "primaires" et erronnées donc injustes;
Et je ne cautionne pas les hommes (de la préhistoire, de tous temps, comme d'aujourd'hui, car il y en a qui font ce genre de choses encore de nos jours, voire pire...) qui traitent les femmes, comme tous les êtres en général, sans respect ni justice;
Cela dit, les femmes sont loin, très loin d'être exemplaires non plus, et même si leurs "irrespects" possibles (envers les hommes, entre elles, ou autres êtres ) se font parfois de manières différentes, moins directes, plus sournoises parfois, ni franches, ni physiques, etc, elles peuvent être aussi nuisibles, voire pires parfois; Et je crois qu'au-delà des apparences elles sont de nos jours en situation souvent bien plus "facile" dans certains domaines que les hommes, entre autre pour "trouver des gars, pour copuler etc" et d'autres choses qui en découlent parfois, professionnellement, financièrement ou autres;
Pour les "bas instincts" dont tu parles, je ne crois pas que cela ait beaucoup évolué chez l'homosapiens, même derrière des apparences, des costards cravates, des maquillages, des bureaux, des billets, des bagnoles, des barraques, des beaux discours, l'homosapiens, male ou femelle, reste bien souvent un "barbare enrobé de civilisation", et il reste bien souvent "avide" et poursuivant ses instincts : sexe, reproduction, possessions, survie, etc, même si cela passe aujourd'hui souvent par le travail et l'argent, plutot que par l'arc, le javelot, ou la massue ! et il est capable de sagesse, de compassion, comme du pire, comme avant, comme tous les êtres; La difference principale est qu'il s'est tellement "installé" ou a envahi bon nombre de lieux de la terre, qu'avec ses technologies, ses exploitations, pollutions, guerres etc, il est devenu capable d'être encore plus nuisible pour la nature, pour la paix et même pour la vie sur terre
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Flocon
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Je crois qu'on ne sait rien des rapports entre hommes et femmes à l'époque préhistorique. L'image de la femme traînée par les cheveux et violée par un homme dominant n'est qu'un fantasme misogyne : et il n'y a qu'à voir ce que déclenche sa simple mention, pour saisir l'efficacité quasi mécanique et nocive de ce type d'image :-( .
ardjopa a écrit :Cela dit, les femmes sont loin, très loin d'être exemplaires non plus, et même si leurs "irrespects" possibles (envers les hommes, entre elles, ou autres êtres ) se font parfois de manières différentes, moins directes, plus sournoises parfois, ni franches, ni physiques, etc, elles peuvent être aussi nuisibles, voire pires parfois; Et je crois qu'au-delà des apparences elles sont de nos jours en situation souvent bien plus "facile" dans certains domaines que les hommes, entre autre pour "trouver des gars, pour copuler etc" et d'autres choses qui en découlent parfois, professionnellement, financièrement ou autres;
Une goutte de misogynie déclenche un torrent d'absurdités sexistes.

J'aimerais vraiment qu'il y ait un effort de fait à ce sujet dans le forum. Vraiment.

Mais bon, bref : quel rapport avec la question de départ? :?:
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
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Dharmadhatu
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Flocon a écrit :
ardjopa a écrit :Cela dit, les femmes sont loin, très loin d'être exemplaires non plus, et même si leurs "irrespects" possibles (envers les hommes, entre elles, ou autres êtres ) se font parfois de manières différentes, moins directes, plus sournoises parfois, ni franches, ni physiques, etc, elles peuvent être aussi nuisibles, voire pires parfois; Et je crois qu'au-delà des apparences elles sont de nos jours en situation souvent bien plus "facile" dans certains domaines que les hommes, entre autre pour "trouver des gars, pour copuler etc" et d'autres choses qui en découlent parfois, professionnellement, financièrement ou autres;
Une goutte de misogynie déclenche un torrent d'absurdités sexistes.

J'aimerais vraiment qu'il y ait un effort de fait à ce sujet dans le forum. Vraiment.
:D Arjopa semble être fondamentalement misanthrope et je pense qu'à ce niveau, il faut prendre "anthrope" non pas au sens d'homme mais au sens d'humanité en général. Il n'est donc pas à mon sens plus méprisant des femmes qu'il ne l'est des hommes.

La solution pour Arjopa serait d'avoir confiance dans l'être humain, en examinant ce qui lui permet de vivre aujourd'hui et de voir que seul, il ne pourrait vivre. Il a fallu qu'il ait des parents qui ont pris soin de lui, que des gens aient fabriqué les ustensiles du quotidien, cultivé les champs pour remplir son frigo, etc.

Les autres sont bons envers nous à plus d'un titre.

FleurDeLotus
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate

Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.

Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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